
Le Salon de Versailles fête ses 154 ans d’exposition
Du 4 au 17 Novembre 2019
au
CARRÉ À LA FARINE
Place du Marché Notre-Dame
70 bis, rue de la paroisse 78000 VERSAILLES
Salon ouvert tous les jours de 11h à 18h (entrée libre)
Pour s’inscrire au Salon, rendez-vous sur cette page
Quelques dates clés :
Lundi 2 septembre 2019 : date limite de dépôt des dossiers de candidature
Lundi 23 septembre 2019 : Sélection du jury
Lundi 4 novembre 2019 : dépôt des oeuvres de 10h à 14h au Carré à la Farine (aucun dépassement ne sera admis)
Mardi 5 novembre 2019 : ouverture du salon
Mercredi 6 novembre 2019 : vernissage de 18h30 à 21h (ouverture exceptionnelle du salon à 13h)
Dimanche 17 novembre 2019 : retrait impératif de toutes les oeuvres de 18h à 21h (fermeture de la salle)
Retrouver ICI la permanence des artistes
Pour cette 154 ème rencontre, les artistes mis à l’honneur sont Élisabeth OULÈS, qui expose ses sculptures ; et Daniel LACOMME qui présente ses peintures.
LES INVITÉS D’HONNEUR
Élisabeth OULÈS
Quand elle a son propre atelier dans le treizième à Paris, le serrurier voisin lui donne les clefs de la soudure. Ainsi commence « l’aventure du métal » qui reste son matériau phare.
Elle transforme la figuration par une mise en scène. Loin du gigantisme, l’artiste tient à la figuration comme une présence, adaptant l’œuvre plus intimiste au site, en conservant son rapport à l’architecture.
Travaillant ses séries, les Naos, le cœur du temple en Egypte, elle utilise de l’acier de récupération, n’excluant aucune pièce de métal, lui redonnant une noblesse, une nouvelle vie.
Ses sculptures ont un rapport au vide, à l’espace, silhouettes qui tremblent dans la lumière, formes vivantes encadrées par l’Architecture, tendant vers une dimension, qui en Egypte est à l’échelle des dieux et en Grèce à celle de l’homme. L’artiste creuse un même sillon, un même regard, plus qu’un style, sans rupture, ses œuvres se nourrissent les unes des autres.
Son « fer de lance » c’est la pauvreté d’un matériau, l’acier, qu’elle travaille avec acharnement, chauffe, tord, froisse, défroisse, martèle, soude, patine, et transforme.
Tel un sculpteur funambule qui tend au vertical, ses séries – Stèles, Chaos, Adossé à la nuit, Guetteurs – imprévisibles poursuivent un dialogue, en va et vient, rejoignant poésie et errance d’un vagabondage de l’âme.
Son chemin de Croix réalisé (1996) pour la chapelle Saint Martin de Grosrouvre (78) près de Montfort L’Amaury, présente chaque sculpture comme un concentré de temps. Patines et couleurs, dépôt aérien sur la rudesse du métal tracent ce chemin où la matière devient esprit.
Daniel LACOMME
Si les artistes entre eux se pardonnent peu, avec les élèves ses propres valeurs sont mises à l’épreuve. D’élève à enseignant, il fut le plus jeune professeur des Beaux-Arts pendant plusieurs années. De cette relation enrichissante avec les élèves pendant une vingtaine d’année jusqu’en 2000 il décline ses expériences picturales sur les noirs.
Les Editions Bordas lui commandent une collection pédagogique de six livres illustrés avec des élèves créant un « atelier vivant » qu’il applique dans des stages, des ateliers, des séminaires par petits groupes en Haute Provence et à Paris dans le Marais.
Son œuvre commencée par le dessin s’est élargie vers la peinture, la gravure, le collage et d’autres techniques comme la lithogravure accompagnant des textes d’auteurs littéraires et de poètes.
Aujourd’hui Daniel Lacomme travaille la peinture, le collage et la gravure. Pour lui la couleur noire lui a permis de trouver une écriture, un domaine inédit au cœur de la forme. Puis réalisant que « la chance d’un peintre c’est la couleur ». Il sort de la vague du noir en le gardant comme base mais en exploitant par périodes la couleur, le vert, le rouge et le bleu.
Comme un pianiste il fait ses gammes de couleurs sans jamais tomber dans le monochrome.
« Chaque couleur possède sa logique propre » comme la « lumière de l’ombre ».
Daniel Lacomme se revendique artiste de l’Ile de France, étant né à Paris et ayant vécu en Ile de France. Il croit aux racines, en particulier de la lumière picturale qui personnalisent plutôt qu’à l’uniformité internationale, un véritable état d’esprit de peinture.