




Pour la première fois Versailles accueille l’univers onirique de Frédéric Brigaud.
Ses œuvres sont le fruit de vagabondages fabuleux ou de rencontres fortuites, elles sont habitées par le monde littéraire, plus rarement elles sont le reflet de l’actualité.
Tel Lewis Carroll, Frédéric Brigaud crée ses personnages comme le « Lapin très important « , il pratique l’humour grinçant et l’ambiguïté, ou bien il se les approprie comme Salomé de Richard Strauss, ou « Marguerite en l’air » du Faust de Goethe ou encore « Mab , la messagère » de Shakespeare…
Il n’y a pas de recettes pour décrypter ses œuvres, qui se lisent comme un rébus selon l’imagination de chacun.
Dans son atelier il modèle, moule, puis il retouche la cire après la fonte, ensuite il participe à la ciselure et à la patine en choisissant les nuances qu’il aime très colorées, introduisant une certaine polychromie.
Après un professorat de dessin, Frédéric Brigaud est admis à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris. Puis il s’oriente vers la sculpture en travaillant les formes à partir du réel. Il est influencé par Zadkine, Henry Moore, Auguste Rodin et suit les ateliers de Couturier, Leygue et César. A la sortie des Beaux-Arts, il est pensionnaire de la Casa Velasquez à Madrid pendant deux ans.
Remettant en cause les formes et l’expressionisme il privilégie une approche poétique s’inspirant de contes, de nouvelles telle « l’enfant d’éléphant » de Kipling et de récits bibliques.
Fort de l’agrégation d’Arts Plastiques, il enseigne le dessin et le modelage à l’ENSAAMA Olivier de Serre et participe à de nombreuses expositions tant de groupes, que personnelles.